DiTi FaNTaSy wORLd

DiTi   FaNTaSy  wORLd

Je ne suis plus !

 

                                    

                            Je ne suis plus !!





Je ne suis plus orpheline quand heureuse, 

femme enfant de la tristesse

je m'endors au creux de tes bras,

je ne suis plus seule, malheureuse

quand tes lèvres blanches, en délicatesse

rencontrent ma bouche Séphora.




Même si j'ai perdu famille,

tu es là à me regarder avec tes grands yeux

que l'amour écarquille,

hé la nuit tu m'enchantes sur des fleuves

inconnus pour me bercer au beau jour,

orpheline, mais pas veuve

à cet instant merveilleux

il me reste l'amour,




 et avec toi, je ferai le merveilleux voyage,

toutes les escales, d'un fabuleux mariage,

au son des sirènes à l'approche des terres nouvelles

à ton bras sur la passerelle,

je descendrai le pont du grand bateau blanc,

et sur le quai, lancerai mes bouquets charmants.




Ce sera la croisière d'une revanche,

d'un temps enfin bienheureux

où je défierai le large, habillée de robes blanches,

je te regarderai, la tête de côté aux boucles de tes cheveux

en couronnes d'archange, ô mon chevalier d'Eon,

 tu m'enlaceras fort, sous une pluie de rayons!




Comme inspirée par d'habiles Cupidon,

venus d'azurs lointains aux étranges démons,

avec mon arc invisible, à l'aplomb

de mon nuage du ciel, je ferai mouche,

sans répit dedans, dehors, en ton for

intérieur à chaque coup, d'une flèche d'or,

d'envois sonores, par ma bouche

je toucherai ton âme et les larmes du passé

nous les chasserons à jamais !




Je ne suis plus orpheline,

femme enfant de la tristesse,

quand au bout d'une caresse,

tu me prends, câline

la main, sur les plages des boulevards,

quand nous parcourons sur le tard,

les criques des avenues

des paradis revenus !




Mais je rêve encore, pauvre folle,

 s'égarent, se perdent mes douces paroles,

tout retombe et de nouveau, j'entends des cris

dans le lointain des cités, les sordides hallalis 

de ceux de mon espèce,

que l'on dépèce,

hé orpheline je suis,

seule, je reste,

réfugiée au mauvais drapé d'une veste,

dans la peau d'une vie

ratée, confinée à l'orée

d'une rencontre imaginée,





hé tout s'efface, disparaît dans le faux,

sur le port, je ne vois plus les beaux bateaux,

juste des charlatans, haraguant de tristes badauds,  

 au foyer des lares, sur les quais des gares

ou aux comptoirs des bars,

oui,.. l'amour se fait rare ! 





Et seulement dans les rues,

le bitume froid,

a remplacé le sable

et ma souffrance est nue,

glacée d'effroi,

sans un sourire, un geste aimable,

 ainsi de retour chez moi, vaincue,

perdue, je ne suis plus !


 

 

 

 

 

alors je danse

Electro Samba

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



05/08/2008
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